Saviez-vous que près de 2 milliards de personnes vivent aujourd’hui dans des régions souffrant de pénurie d’eau au moins un mois par an ?
Même en Suisse, les effets du stress hydrique se font sentir à travers la diminution des glaciers et l’urbanisation croissante. Face à cette réalité, comprendre les enjeux et adopter des solutions locales sont des étapes cruciales pour préserver nos ressources et préparer un avenir durable.
Comprendre le stress hydrique : enjeux mondiaux et locaux
Une pénurie mondiale en aggravation
Aujourd'hui, environ 2 milliards de personnes vivent dans des régions souffrant de pénuries d'eau au moins un mois par an. À l’échelle mondiale, le réchauffement climatique, l’augmentation de la population et la dégradation de la qualité des eaux aggravent cette situation. En Suisse, les défis liés à la quantité et à la qualité des ressources en eau s’intensifient avec :
- Une variabilité accrue des précipitations, perturbant la recharge naturelle des nappes phréatiques.
- La fonte accélérée des glaciers, qui ont perdu 60 % de leur volume depuis 1850, réduisant les ressources estivales indispensables.
- Une urbanisation croissante : près de 40 000 hectares de terres agricoles ont été urbanisés en Suisse en seulement 10 ans, soit l’équivalent de la moitié de la surface totale du canton de Genève. (Statistique cantonale Genève, SBV-USP)
Chiffres clés de l’eau : comprendre les enjeux mondiaux et suisses
Ressources en eau à l’échelle mondiale
- Volume total d’eau sur Terre : 1 386 millions de km³.
- Eau salée : 97,5 %.
- Eau douce : 2,5 %, dont moins de 1 % est accessible pour les besoins humains.
Consommation et impact hydrique en Suisse
- Consommation domestique : En Suisse, chaque habitant consomme en moyenne 140 litres d’eau potable par jour pour les usages domestiques tels que boire, se laver, cuisiner et faire le ménage. (svgw.)
- Consommation totale : En incluant l'eau utilisée pour la production des biens et services consommés, l'empreinte hydrique moyenne d'un Suisse atteint 4 200 litres par jour, dont 82 % proviennent de l'étranger. (sciencesnaturelles.ch)
Utilisation de l'eau par secteur en Suisse
- Ménages : Environ 45 % de l'eau potable distribuée, soit environ 419 millions de m³ par an.
- Industrie et artisanat : Environ 10 %, soit environ 93 millions de m³ par an.
- Agriculture : Environ 5 %, soit environ 46 millions de m³ par an.
- Autres utilisations (dont les pertes dues aux fuites) : Environ 40 %, soit environ 372 millions de m³ par an.
Ces chiffres sont basés sur une consommation totale d'eau potable d'environ 930 millions de m³ par an en Suisse.(aquaetgas)
Empreinte hydrique des produits courants
- Chêne : La production d’un chêne de 2 mètres de haut en pépinière nécessite environ 18 000 litres d’eau, incluant l’arrosage direct, la production des substrats et des fertilisants sur une période de 3 ans. (waldwissen.net)
- Vêtements : La fabrication d’un jean nécessite entre 7 000 et 10 000 litres d’eau, incluant la culture du coton (l'une des étapes les plus gourmandes en eau) et les procédés de fabrication. (thegoodgood)
- Électronique : La production d’un smartphone consomme environ 12 760 litres d’eau, englobant les étapes d’extraction des matières premières, de fabrication et d'assemblage. Cette empreinte hydrique inclut aussi les intrants nécessaires à la production des composants électroniques. (tameteo)

Solutions pour atténuer le stress hydrique
Récupération des eaux pluviales : des solutions locales pour un défi global
- Installer des bassins de rétention pour prévenir les inondations et stocker l’eau excédentaire lors des fortes pluies destructrices.
- Réutiliser l’eau collectée pour des usages non-potables, comme l’irrigation des cultures ou le nettoyage urbain.
Cas concret : La Résidence Alpes 3, 5 - Neuchâtel a mis en place un système de récupération des eaux pluviales, permettant une gestion efficace de l'eau pour les toilettes et l’arrosage des espaces verts. Ce système optimise l’utilisation de l’eau de pluie et réduit la dépendance à l’eau potable. En savoir plus sur nos références liées à la gestion des eaux pluviales ici.
Aménagements durables
Les architectes, communes et ingénieurs jouent un rôle clé pour intégrer des solutions durables dans les infrastructures urbaines :
- Matériaux perméables pour favoriser l’infiltration naturelle de l’eau.
- Toitures végétalisées qui retiennent l’eau de pluie tout en régulant la température des bâtiments.
- Création de zones tampons naturelles pour réduire les flux d’eau incontrôlés et protéger les nappes phréatiques.
Cas concret : Le Quartier des Halles - Morges a été aménagé avec des matériaux perméables, permettant une gestion optimisée des eaux de ruissellement. Cette solution réduit les effets d’imperméabilisation urbaine et soutient une utilisation plus raisonnée des ressources hydriques. En savoir plus sur nos références ici.
Relation sol-eau-plantes : optimiser la gestion durable de l’eau
Le sol est un acteur clé dans la gestion de l’eau, jouant un rôle central dans le cycle de l’eau pour les plantes. Il agit comme une éponge, retenant l’eau et la redistribuant progressivement aux racines selon les besoins de la végétation. La capacité d’un sol à retenir l’eau dépend de sa structure (argile, sable, limon) et de sa teneur en matière organique.
Pourquoi c’est essentiel :
- Rétention d’eau optimale : Un sol bien structuré réduit les pertes par infiltration ou évaporation.
- Support pour l’irrigation intelligente : Les sondes d’humidité permettent de mesurer précisément l’eau disponible pour les plantes, optimisant ainsi les cycles d’arrosage.
- Économie d’eau : En combinant une gestion raisonnée du sol et des outils technologiques, il est possible de réduire de 30 à 50 % les besoins en irrigation.
Lien avec l’arrosage post-plantation :
Si un sol bien structuré et riche en matière organique forme la base d'une gestion efficace de l'eau, les technologies modernes comme les sondes d'humidité et les systèmes connectés permettent d’aller encore plus loin en optimisant chaque goutte d’eau utilisée.
Arrosage intelligent : des solutions connectées pour économiser l’eau
En intégrant des sondes connectées et des systèmes d’arrosage intelligent, il est possible de réduire la consommation d’eau jusqu’à 50 %. Ces outils permettent également de surveiller en temps réel les besoins des plantes, d’ajuster les cycles d’irrigation et d’économiser à long terme sur les coûts liés au gaspillage. Imaginez une pelouse sportive toujours verte, mais avec une empreinte hydrique divisée par deux .
Les avantages clés :
- Économies d’eau : Jusqu’à 50 % de réduction de la consommation grâce à des apports ciblés et ajustés.
- Efficacité accrue : Une irrigation adaptée aux besoins réels des plantes.
- Simplicité : Une gestion à distance via des applications connectées.
- Contrôle des consommations : Comptabilisation précise de l’eau utilisée, permettant de surveiller et d’optimiser les consommations au fil du temps.
- Alertes en cas de défaillance : Détection automatique des fuites ou dysfonctionnements du système, avec envoi d’alertes pour éviter les gaspillages et réduire les coûts d’entretien.
Cas concret :De nombreuses communes adoptent ces systèmes pour gérer l’irrigation des pelouses sportives, réduisant ainsi leur impact environnemental tout en assurant une qualité optimale. Découvrez notre gamme de solutions d’arrosage intelligent ici.
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